Les contes de la Crampe

Ce samedi d’Avril, il faisait beau à Pershing, ce qui augurait des jours meilleurs pour le XV de la Crampe.

 

Restés sur deux défaites consécutives, les Crampistes se devaient d’inverser la vapeur pour assurer leur qualification en phases finales. Qualification qui n’était pas une certitude, les Verts et rouges pointant à la 4ème place de la poule. Mais les crampistes n’avaient pas dit leur dernier mot : forts d’un mercato hivernal digne du RCT, ils avaient la victoire à portée de main, mais surtout besoin de se rassurer parce que quand-même, si on n’est pas meilleurs qu’eux, certains avaient été plus forts que nous.

Le soleil brillait donc à Pershing, et le pré choisi pour accueillir la rencontre était dans un état des plus médiocres, c’est-à-dire tout à fait satisfaisant pour cette bande de bras cassés que nous sommes. Après un coup d’envoi plutôt bien maitrisé, voilà les Blazers qui décidait de camper de notre côté du terrain, et qui par moment semblait même vouloir sortir le barbecue dans nos 22. Que manqua-t-il aux Blazers pour ouvrir le score ? Certains diront des cannes, d’autres des bras, d’autres enfin diront du talent. Le XV de la Crampe ne faiblit pas et réussit tel Jeanne d’Arc à bouter les Anglais de l’autre côté de la ligne médiane grâce à un beau jeu au pied.

Quelques plaquages plus tard, voilà Aurélien qui aplatit le cuir dans l’en-but  au prix d’un jeu de passe (qui l’eu cru ?) bien rodé. Il était suivi de peu par Louis bien en jambe, qui après une Q bien exécutée aplatissait à son tour. A la mi-temps, le XV de la Crampe menait donc 3 essais à 0.

Au sortir des vestiaires, les Blazers pensaient pouvoir toujours revenir au score. Après un bon travail des avants, Simon douchait leurs espoirs en plantant un essai sous les poteaux, mais, bien en jambes, ils nous redonnaient la pareil en mettant un essai casquette en bout de ligne, bien que deux mains Crampistes étaient en dessous, mais l’arbitre dans son choix souverain décidait de l’accorder. Les Crampistes se remobilisaient, et remontaient la balle au milieu du terrain quand une bagarre d’ailiers éclata. Une belle esquive digne de Tony Yoka et deux biscottes plus tard, voilà le XV réduit à XIV reparti à l’attaque pour tuer le match, avec deux essais dans les 15 dernières minutes. Le premier de Nico qui nous a ressorti une course Légendaire (sans les cheveux), puis encore Louis après une Q, , mais finalement refusé par l’arbitre. Etienne vient ensuite sceller la victoire, permettant aux deux équipes de se quitter sur le score final de 31 à 5.

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Les Contes de la Crampe – Episode final : L’Ultime Combat.

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Cher docteur,

Voilà l’année est passée, le championnat est terminé, je vais pouvoir tenir la promesse que je vous avez faite : celle d’arrêter ce sport de débile.

Vous aviez bien eu raison concernant ma cheville : je me suis pris des bons coups dedans à Epinay pour la demi-finale, ce qui n’a pas arrangé les choses, mais c’était une vraie bonne bagarre.

D’ailleurs j’aurais surement un collègue du club à vous confier pour un diagnostic, car je n’ai toujours pas compris comment on pouvait être à mi-temps architecte et punk-à-chien-sans-chien.

Celui que l’on nomme « Chasseur » a la vie intérieure trouble, cumule sens du jeu et passé sportif avec celle du plus ardent des Ultras de la Crampe.

Il était bien la dernière des personnes que je m’attendais à croiser quand je me suis pointé au stade avec trois quarts d’heure d’avance le matin du match contre le RC Epinay,

et pourtant il était bien là.

Certains membres du staff du club local m’ont confié l’avoir vu dormant au pied d’un arbre, je l’ai pour ma part retrouvé, deux packs de bières sous les bras, la mine des grandes heures du Macumba été ’86 et l’haleine d’un pot de sable remplie de clope des Intervilles de Dax 2009.

« Ça va enculé ? » en signe de bonjour, visiblement il n’était pas sur la feuille de match.

Quoique docteur, croyez-moi ou non, mais on en a fait jouer des biens pires : en ce moment nostalgique de la fin d’une année ne peut m’empêcher de me remémorer un certain Adeline in the Sky qui, sorti de la Concrète, a joué n°3 en première mi-temps et ailier en seconde.

Je sais docteur ce que vous allez me dire sur l’usage des produits stupéfiants, mais il n’empêche que parfois on ne peut nier que les résultats sont bluffant.

Mais revenons à cette demi-finale.

Là c’était la cour des grands, là il y avait un stade, des tribunes, des supporters avec des drapeaux RC EPINAY des cornes de brume tout… et nous avions nous UN supporter.

UN homme pour nous supporter tous,

UN homme pour nous réunir et nous mener à la victoire :

Notre chasseur trônait fièrement en haut des marches, faisant fi de l’infériorité numérique implacable, (nb : il s’était installé ici après s’être fait expulser car il traitait les joueurs de l’équipe adverse de petites pédales sur le bord du terrain.) rien n’entamait son enthousiasme : « Arbitre, voleur de poule ! Allez bandes de fiottes vous savez pas plaquer ! Faut qu’je vienne pour que vous avanciez ou quoi ? CHIENS D’TALUS ! » Etc, etc…

La question que l’on est en droit de se poser cher docteur est bien évidemment est-ce que l’issue du match aurait été la même s’il n’avait pas été là ? – Comme l’a si bien dit Descartes : « cogito ergo sum – je cogite donc j’ai le seum. » Donc arrêtons de penser.

Un match de chiens de talus, je ne vois pas de meilleur terme pour le définir, j’avais un essuie-glace pour le sang, mais bien mes yeux et mes poings pour participer à une belle générale digne d’un album d’Astérix, les bons prétextes en prime.

Pour la première fois, nous étions en demi-finale,

Pour la première fois, nous avons gagné une demi-finale,

Pour la première fois le chasseur a failli pisser sur un gamin qui jouait avec sa corne de brume en rétorquant « ta gueeeuulle toaaaa »

Pour la première fois nous allions préparer une FINALE.

Mon cher docteur, je ne sais pas si cela ne le faisait qu’à moi, mais mon corps se vidait ce matin-là de tout ce que je pouvais consommer : la moindre gorgée d’eau était pissée, la petite banane était chiée, et la bite euh non.

Une finale en fait c’est un peu comme une fête ou on n’a jamais été convié, comme si on vivait dans un épisode d’Harry Potter sans Quidditch (c’est pas viril Harry Potter bordel !) – Ou comme une vidéo de Jacky & Michel sans y voir ta mère. (voilà.)

On se serait cru à un oral de Bac, mais en équipe, avec des mecs qui révisent partout « Meeerde faut que j’apprenne à faire une passe vrillée j’ai fais l’impasse ! » – trop tard.

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Plus sérieux qu’à Twickenham.

On a vu TOUTES les équipes en finale de TOUTES les divisions, d’ailleurs au passage, il y a vraiment des clubs qui ont des maillots de chiotte, mais je ne suis pas là pour critiquer.

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(Pour connaître le nom du club qui a le plus beau maillot de baltringue de toute la FFSE, likez l’article !)

On était nombreux, soudés, fort comme jamais, ce qu’il y a de sûr et cette fois-ci sans déconnade, c’est que notre groupe en pleine mutation, sera différent pour la saison prochaine, finir par un événement comme celui-ci, il n’y avait pas mieux.

Le bureau avait voté en 2016 pour un maintient en D6 afin de constituer une team combattive, cette équipe a battu toutes les autres. Et c’est pas moi qui le dit, c’est les CHIFFRES.

Docteur, on a eu cette fois un bon laps de temps pour s’entrainer, on est pas arrivé au Bac sans nos fiches Bristols, nan nous étions organisés, sérieux, peut-être aussi grâce à la potion magique de notre druide Ventolinix, qui nous a permis de résister face au camp de Babaorum.

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Ça commence à transpirer du front.

 

Car en face on en a vu du beau légionnaire, du vétéran, du gras, du velu du puissant, et ça a fait mal.

Fébrile au milieu de cette arène, arrangés par une foule supporter délurés, nos femmes, nos familles, nos clébards, et tout un tas d’autres ingénieurs, la balle au départ ne trouvait pas son maître, elle circulait, tombait, partait en tout sens, et on a couru comme on ne devrait plus le faire à nos âges.

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Derniers mots avant le coup d’envoi, Louis bosse la déstabilisation de mêlée.

Pourtant, maintenant que l’ivresse de la victoire est quelque peu retombée, maintenant que les Champs-Elysées ne projettent plus nos visages sur l’Arc de Triomphe et que nos joueurs ne se prennent plus en photo partout avec leur médaille en chocolat, je n’ai en souvenirs que des bons moments de brute.

Je revois l’essai depuis une touche, un bon ballon porté de gros jusqu’à l’en but.

Je revois le pick n go jusqu’à l’essai, la course de Tibo qui mériterait bien quand-même qu’on lui fasse une petite gâterie, enfin un truc quoi, pas forcément sexuel, mais un truc quoi.

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Je nous revois à 12 contre 15 défendre et ne pas céder.

Je ressens encore cette volonté de ne rien lâcher, qui nous a fait garder la distance, malgré les blessures, malgré les cartons, jusqu’au coup de sifflet final, libérateur.

Je sais ce que vous m’avez dit docteur « Pour un niveau de rugby comme celui-là, à quoi ça sert de se détruire le corps ? »

Je sais que mon genou droit est dans un sale état, que ma cheville est raide, que j’ai des vertèbres et des cervicales qui tournent de l’œil.

Un si petit championnat, une infime récompense, une reconnaissance qui ne se reconnaît que pour nous, pourquoi continuer me direz-vous ?

Comme je vous l’avait dit docteur, ma décision est prise :

Pour un match comme cette finale je pourrais en rejouer des dizaines d’autres, dans la boue de Villeneuve, dans le fond d’un Sceaux, sous un caniar à Polygone, je suis prêt à revivre les passes à l’aveugle aux Invalides, les moments de doutes, les douleurs, les échecs à répétitions si nous restons ce que nous avons réussi à être dernièrement.

À notre manière, à notre niveau, et pour ceux qui nous ont vu, et aussi par les mots de Coach, nous jouons comme une équipe de rugby.

Et toute la nuance est là : une équipe de rugby n’est pas dans le niveau de chacun, elle est dans la cohésion des corps, et des têtes.

Alors docteur, si je vous écris, c’est pour renouveler mon ordonnance de Kétum, bandages, antidouleurs et vaseline (cette dernière, pour un usage professionnel uniquement)

Un très bon anniversaire à Juju, All Hail The President !

Un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenu, qui se sont déplacé même s’ils ne jouaient pas ou ne pouvaient pas jouer.

Merci aux joueurs et à notre entraineur, nous avons vu je crois ce qu’il pouvait se produire, quand on consacre du temps au rugby.

Comme vous tous, j’attends l’année prochaine avec impatiente.

FORCE ET HONNEURS CHIENS D’TALUS !

Bastard.

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La fin des Vacances du Xv de la Crampe Rugby Club – Paris

Chers Crampistes,

Je vous écris depuis l’Islande où je crapahute dans des terres magnifiques mais bien inadapté au rugby. Ma plume glisse avec fierté sur ces quelques page pour vous annoncer le début de la 4ème saison du Xv de la Crampe.

xv de la crampe ffse paris( Bastar en train de “crapahuter » avec ces petits copains Islandais)

Je grimpe des sommets avec 20kg de poids sur le dos (ils sont ou les 20 kg ?? ) et je suis sûr que vous en faite tous de même pour la saison qui approche.

Assurément, vous devez tous nager avec des requins à Acapulco ou surfer avec les phoques du côté de l’Antarctique pour préparer votre galbe et votre stamina aux IMPACTS.

Rassurez vous, si ce n’est pas le cas et que vous êtes plus Ricard cochonnet que développé couché, il y a du bon qui se prépare pour la rentrée au Xv de la Crampe.

xvdelacrampe-club-rugby-apero

À commencer par le retour de Coach Pain qui vous fera bien regretter les paquets de clopes que vous avez bien sciemment consommé tout l’été, et votre embonpoint comptera les derniers jours de son existence.

entraineur-xvdelacrampe-coachpain-rugby-paris-amateur(Coach Pain en plein discours lors de notre dernier week end d’intégration ! #PLP On en profite aussi pour remercier JCB, notre sponsor casquette )

Un week-end d’intégration se prépare sous le sceau du plus grand secret pour fin septembre, de l’équipement neuf et saillant pour vos petites gambettes et vos fessiers de Tulagi sont également prévu.

Que du bon, comme cette saison qui a vu naître la preuve que le XV de la Crampe sait tenir les engagements qu’il se donne.

En effet, à la réunion de passation de pouvoir de début d’année, un sujet épineux a été traité : «devions nous nous buter pour passer en quatrième division du Challenge Rugby FFSE ou rester en cinquième et continuer à bouffer comme des gros lards et à picoler ?» À force de débat et de pressions blondes nous sommes parvenu à nous entendre sur le fait qu’un maintient en 5ème pouvait convenir à tout le monde.

 

Un débat plus houleux que la Cop21.

apéro- rugby-xvdelacrampe-club

 

Et je peux aujourd’hui fièrement vous annoncer qu’après s’être fait successivement défoncé par  la société générale, les servals, les tribals et autres équipes d’énergumènes hyperactifs, et après avoir achevé quelques équipes d’êtres maladifs et sclérosés, notre maintient en 5ème division  FFSE est assuré !!!

Quelle joie et quel soulagement.

Fiers de nos valeurs et de notre palmarès, la Crampe est aujourd’hui prête à accueillir à bras ouvert de nouveaux bras cassés rigolards avec comme on dit «les genoux dans la boîte à gants» pour venir grossir nos rangs.

D’autres articles, d’autres informations sur les inscriptions et les événements organisés suivront cet article.

Pour tout renseignement complémentaire n’hésitez pas à consulter le splendide site de la Crampe (liens direct disponible sur le site de Jacquie et Michel pour les connaisseurs)

F&H

Bastard du Xv de le Crampe

Club Amateur de Rugby et de Rigolade / Challenge Rugby FFSE PARIS

LES CONTES DE LA CRAMPE – CHAPITRE III : Prime de charbon à Villeneuve-Saint-Georges.

5 jours ont passé depuis le dernier match, et je pense l’avoir à peine finis de digérer, un peu comme après l’absorption un Kouign-Ammann entier, sans sucre.

Si vous nous aviez vus.

Si vous aviez vu cette bande de jeunes lions en cage, affamés, qui dans les douches se martelaient les épaules contre les murs pour se mettre dans le bain.

Si vous aviez vu cette meute de loup, prête à déferler sur un troupeau de brebis du service publique.

Qu’importait le froid ou la pluie battante, chaque goutte, chaque pas dans la boue, chaque claque au collègue semblait nous endurcir un peu plus.

Un effectif galvanisé par la volonté de rattraper l’échec contre les Tribals qui nous mettaient au pied du mur.

Pour aller en quart, fallait gagner.

Je crois même avoir vu des têtes contre tête dans les vestiaires.

Les mecs s’annihilaient mutuellement leurs dernières poches de conscience et d’intelligence.

C’est ça le rugby.

En touche t’as besoin de connaître ton alphabet, le reste c’est de la frime.

De surcroit un ancien du club nous avait fait l’honneur de sa venue : Arnaud Pourrière et sa doctrine devenue populaire, « hashtagisée » #PLP (pour les petites).

Un équilibre parfait avec votre vie professionnelle comme pour Arnaud, notre mentor à tous.

Un homme accueilli en grandes pompes par Louis qui lui fit respirer la charmante odeur de son épaulière, encore imbibées des suées des derniers matchs.

Vomi instantané. Le rituel devient coutume.

15 bœufs Charolais (AOC) la peau fumante sous les giboulées face à des composteurs de tickets, l’issue du match était évidente non ?

Et bien…

Et bien caca voilà !

Sur un terrain boueux ou la pluie n’a jamais cessé de tomber, ce fût un match pour le moins, étrange.

La balle surfait dans nos mains, et les gars en face étaient étonnement en jambe.

Contraints dès les premières minutes à défendre sur notre ligne d’en-but, à force de pénalité à 10 m, à force de rucks mal contestés (qui nous ont valu l’ouverture du score 0 – 3) il s’en est fallu de peu pour que l’entame soit désastreuse.

La balle avait heureusement finit par sortir, le temps de souffler, après ces premiers temps de jeux qui crament toujours les athlètes que nous sommes.

La SNCF disposait d’un bon alliage d’anciens lourds et puissants à l’avant et des ailiers qui verrouillaient instantanément nos tentatives d’ouverture, on ne pouvait en vouloir à personne, alors qu’est-ce qu’on fait quand ça ne rentre pas ?

On force.

Plusieurs belles percées dont le coup de grâce a été porté par notre capitaine.

Essai refusé, une main en dessous apparemment.

C’était notre temps fort, on devait marquer, plusieurs tentatives infructueuses, et même des relances à la main foirées, deux occasions d’essais manquées.

Alors bien sûr, ça fait rager.

Dans le vestiaire, il était temps de se mettre des baffes, les points on ne peut pas en mettre beaucoup il ne faut pas les manquer, seulement 0 – 3, c’est faisable.

Et pourtant à la seconde période, c’est le jeu de l’adversaire qui a primé.

Pris de cours sur une de leurs avancées, ils aplatissent, 0 – 8.

Mr Moriceau s’est fait stroumpfisé la rotule, un mec en face s’est fait subtilisé son épaule gauche par Mr Pourrière.

Un carton blanc de chaque côté, des mecs qui entre et qui sortent pour s’occuper des blessés.

C’était une cohue.

C’était rugueux sous cette pluie froide qui nous rappelait de ne pas s’arrêter de bouger.

L’incohérence commençait à gagner nos rangs, et pour couronner le tout, nous écopons d’un nouvel essai…de la part d’une équipe qui jouait à 16 contre nous.

On est déçu, on grogne, on braille, le plaisir de jouer fait place au doute et à la frustration de s’être déplacé pour subir cela, 0 – 13.

Alors que l’on rentrait dans les vingt dernières minutes, le combat commençait à faire jeu égal, un bon coup de genou dans le crâne me mets à terre.

Je me sens mou comme un gardon mais j’ai envie de jouer, on me sort, la fin du match est assez floue pour moi, il me semble que nous avons terminé à 0 – 18.

Qu’est-ce qu’on se dit après un match comme ça, petit club que nous sommes, de la FFSE, mais dont la défaite démoralise quand-même ?

On peut se rappeler deux citations :

« On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté. » Walter Spenghero.

De ce point de vue, on a brillé.

« Le rugby c’est le sport ou l’on se rencontre, alors qu’ailleurs on se croise. »

Si les matchs n’améliorent pas nos scores, faisons en sorte qu’ils nous améliorent nous-même.

De l’audace, de l’entente et de l’envie naitront notre unité, et ainsi dans la victoire ou la défaite, nous auront le respect de l’adversaire.

 

F&H

 

Bastard.

 

Les contes de la Crampe – Chapitre 2 : Altercation chez les Tribals

Louis la galette m’avait dit il y a quelques semaines : « C’est les Tribals 2 blablabla, ils ont finit premier de leur poule blablabla, ils ont une autre équipe en Top 14 FFSE blablabla »

Alors, finit de rigoler c’est ça ?

D’une part, personne ne pouvait présager que leur fief était une sorte de Marcoussis II.

Quand on a découvert les multiples terrains synthétiques, les beaux vestiaires, le clubhouse en marbre avec l’écran qui diffusait le match qui avait été FILME par un de leurs collègue ; le cuistot qui nous préparait après le match de délicieux sandwichs merguez avec la bière qui va bien, et tous ces élégants rugbymen d’en face qui se délectait de la retransmission de leur propre match en veste de costard avec l’écusson « Tribal XV », excusez-moi du peu, on avait alors compris que nous n’étions pas tombé sur des marcassins de six mois.

Mais pire encore, quand nous avons découvert que sur notre banc de touche avant l’engagement, qu’un grand bol garni de quartier d’orange prédécoupés nous était offert, tout ceci prenait l’allure du dernier repas d’un condamné.

Un peu comme si quelqu’un nous tendait gentiement un tube de vaseline en prison avant de nous violer sous la douche.

Le coach et les maillots sont arrivés plus tard que l’équipe ; pour nous divertir et nous faire patienter dans le vestiaire, notre capitaine nous ravissait du spectacle de ses testicules, si grosses qu’on aurait pu les confondres avec des ballons taille 4 un peu sous gonflées.

« A l’école on l’appelait Rotschild » Soulignait Ben Travolta.

xv de la crampe - match ffse

Et le match dans tout ça ?

Bien enervés et déterminés à ne pas se laisser faire par les gros loubards d’en face, l’entame du match a été copieuse.

On court, on plaque, on change de coté, ça déblaye, ça attaque, ça défend, enfin une sortie, et le cœur qui monte dans les tours.

C’était un gros combat d’orgeuil à l’avant, on voulait imposer notre rythme face a des fouineurs et des chapardeurs de ballon, qui allaient à la faute et nous y poussaient aussi.

Tant et si bien que sous la pression nous avons concédés une pénalité bien placée pour eux, du sang froid messieurs, il nous fallait du sang froid, 0 à 3.

Mieux organisés, nous avons peu de temps après pu concluer une belle phase de pick n go par un essai merité, pas de transfo, 5 à 3.

Roublards dans les rucks, mon bras a été retenu sur la balle par un coquin d’en face, ce qui m’a vallu un carton, c’est le jeu.

Cela n’a pas empêché Louis la galette (après un laché de renard) de produire une belle échapée sur une ouverture sur le petit coté, énième essai du bonhomme dans la compétition, 12 à 3.

Ayant un peu trop faim de ballon certainement, on s’est même payé le luxe de leur accorder une pénalité avant le coup de sifflet, 12 à 6.

A la seconde mi-temps, l’effectif a été lourdement remanié, créant quelques confusion dans l’organisation.

De belles actions n’ont pas été récompensés, frustrés, la Crampe commença à retomber dans ses travers. Sur le reculoir, sanctionnés pour nos erreurs, nous avons écopé de deux essais. (12 à 11 puis 12 à 16)

La mayonnaise ne prenait pas, bien dommage car le temps de jeu était peuplé de multiples réalisations individuelles exemplaires, aussi bien en attaque d’en défense.

Saluons au passage le sacrifice de notre numéro 20 qui s’est pris un joli KO technique en défendant son poste, belle prestation.

joueur xv de la crampe - rugby ffsexvdelacrampe- joueur-rugby

Petite pénalité pour sceller le sort, 12 à 19. C’est le jeu de la vie, mais ce match nous a permis de voir au clair nos faiblesses et nos forces, face à une équipe plus lucide certainement.

Reunissons nos talents, soyons patients, et les futurs matchs pourraient joindre la victoire à l’agréable.

Force & Honneur et puis Saucisses.

Bastard

 

 

 

 

 

Les Contes du XV de la Crampe – Chapitre I -Rugby FFSE

A l’heure ou je vous écris, les grands ingénieurs du XV de la Crampe se remettent de l’entrainement rugueux de la veille.

Un entrainement d’une rare intensité pour un club amateur de rugby FFSE, sous l’égide de Coach Pain, le tyran des Sports Bière et Loisirs que nous sommes.

Ajouté à cela que nous jouons désormais régulièrement sur un terrain synthétique éclairé.

Ce serait oublié que nous reposons également nos miches grasses sur une confortable assise de 4 victoires d’affilée pour ce début de saison, de mémoire de Crampiste, surtout d’Enarque de 2ème latte, c’est ce que l’on peut qualifier de jamais-vu.

Il faut dire que la Crampe début 2015, bah c’était pas vraiment ça hein.

xv de la crampe

 

De Janvier à Mars, nos séances de practice dans la pénombre et la boue des Invalides ressemblaient plus à des combats de poilus de la WWI évitant à tout prix les tirs d’obus.

Défaite contre les Servals, perdu de peu contre les Assoiffés et l’ASPTT, frustration et indiscipline étaient devenu les mots d’ordres du club.

Heureusement que Kronenbourg était toujours sur la feuille de match.

Puis est arrivée cette journée du 28 Mars, notre match sur la mythique mare aux cochons de Pantin. La veille, la Crampe était au bord du précipice.

Après les dernières défaites et la démobilisation de toute l’équipe, Mr Moriceau, Duc du Jambon, était à deux doigts de mettre la clef sous la porte, outré de n’être plus qu’un des seuls à tenter de « Réveiller la Crampe », et c’est ce que nous fîmes.

Après avoir dérangé une flopée de 50 inscrits dans leurs sommeils léthargique, nous sommes parvenu à aligner une équipe de 15,5 joueurs contre le club des Assoiffés, bien loti dans la division.

Ca avait l’air plutôt compliqué comme match, Gonzo partait à la mi-temps, son frère arrivait par le métro dans la foulée pour nous éviter de jouer à 14, mais nous avons tenu. Dans les cris, les râles d’agonie, les pets, la terre… 14 à 12.

Xv de la Crampe- Rugby amateur Paris FFSE

Au sein des collègues ça signifiait un peu plus qu’un simple match, on savait qu’on avait juste à se remuer le cul pour que ça puisse fonctionner.

S’en suivit une seconde victoire fédératrice contre Air France (25 – 17) et un barbecue d’après match mémorable ou nous avons chantonné de douces mélopées, la gueule avinée.

Joli mois de Mai, les lucioles, les cigales, la clope, tout ça tout ça.

Et là ça s’est emballé.

Quart de final contre les Servals le 6 Juin, sur le pré à chèvres du Polygone. Le soleil plombe et les Servals sont contraints de jouer à 15 contre une armée de Crampistes, on aurait dit nous il y a peu. 15 bonhommes tout frais qui mettent deux trois essais en contre, 8 remplaçants près à en découdre, des supporters qui tapent sur des bouteilles en plastiques, toutes les conditions étaient réunies, mais voilà.

L’arbitre sifflait des breaks pour la flotte, en plein caniar nos cœurs de fumeurs battaient la chamade, et les jeunes biches d’en face on finit par avoir raison des fiers sangliers.

 

Seconde leçon de l’année : Il faut s’emballer, mais pas trop.

Fin Septembre ce fût l’heure pour nous de faire connaissances avec les nombreuses nouvelles têtes du club, à l’occasion de notre faste week-end d’intégration en champagne : Paintball, crossfit, bière, pizza, bière, pot au feu, bière, pétanque, sodomie, bière, ballon, entrainement, bière, discours, bière.

 

En effet, après des campagnes de comm’ intensives nos effectifs ont été renfloué comme il faut, tant et si bien qu’on ne connaît même plus les noms de la moitié des joueurs aux entrainements.

La fouge des nouveaux, mêlée à la sagesse des anciens, conjugué aux belles préparations de Coach Pain, nous ont permis de manger des petits lionceaux (XV du Lion 29-3) ; marcher sur des épines (Epinay 47-9) ; esquiver la déclaration d’impôts (les Imporruptibles 17 – 5) et de tout comprendre avec les All Blacks de chez Free (Ecole 42, 32-7)

Premier de notre poule du challenge rugby FFSE (le délicieux Pack XXL), on continue de rêver.

xv de la crampe - rugby - ffse - amateur - challenge rugby

Une vingtaine de joueurs à chaque match, on a parfois besoin d’un coach pour occuper les remplaçants, enfin bref le visage du XV de la Crampe est en train d’évoluer, mais nous ne sommes pas à l’abris d’une belle gueule cassée le 16 Janvier prochain contre une équipe mystérieuse : Tribal 2

Affaire à suivre.

No Pain – No Tartines

Force & Honneur

 

 

 

 

 

 

 

 

Les règles du Challenge National de rugby de la FFSE

Quand on n’est pas, ou qu’on n’est plus, une star rugbystique locale et qu’on n’a plus non plus 18-20 ans, on se demande comment continuer le rugby avec un niveau amateur. Après avoir fait une pause avec le rugby FFR effectuer une poussée en mêlée et tenir 80 minutes sur un terrain devient vite compliqué !

Nous sommes plusieurs centaines de joueurs à avoir fait ce constat et rejoint les équipes du challenge national de rugby de la FFSE, Fédération Française de Sport d’Entreprise.

des règles adaptées pour un rugby plaisir

Plus de douceur
Plus de douceur avec la FFSE

Le but de la FFSE est de favoriser le jeu et de limiter les contraintes à la pratique du rugby pour les clubs autant que pour les joueurs.

L’adaptation des règles a été un élément fondamental dans le succès du rugby à la FFSE. Les principales règles qui diffèrent en championnat FFSE sont liées à la mêlée et aux remplacements. Les autres règles sont les mêmes que dans les compétitions FFR et évoluent en même temps (plaqueur-plaqué, assistant plaqueur, rucks etc…).

La principale contrainte pour un club jouant avec des règles de mêlée poussée est de pouvoir présenter à chaque match une première ligne formée aux postes de talonneur et de pilier et possédant une expérience qui correspond au niveau de jeu de sa division. De plus l’équipe doit aussi inscrire sur sa feuille de match un nombre de remplaçants minimum en première ligne. Toutes ces mesures visent à éviter des accidents et à limiter les risques de blessures. Toutefois pour un club c’est une contrainte importante et cela n’empêche pas les joueurs de se blesser assez souvent. D’autre part pour les joueurs qui cherchent à jouer à un niveau de joueur occasionnel la mêlée devient très rapidement un problème car cela demande de l’entrainement supplémentaire et donc des contraintes pour une phase de jeu qui n’est pas fondamentale pour la majorité des joueurs.

Les gros de Crampe se reposent en melée
Il parait que les gros de Crampe aiment se reposer en mêlée, il parait…

Pour toutes ces raisons la FFSE a préféré que les mêlées soient simulées, comme en championnat universitaire (Fédération Française de Sport Universitaire – FFSU). Le demi de mêlée introduit la balle et le talonneur de son équipe n’est pas gêné pour la talonner vers son troisième ligne centre. Cela permet de conserver la phase de jeu en tant que telle : pendant laquelle tous les avants vont être fixés et laisser la possibilité de créer et exécuter des combinaisons. Tout en limitant les risques et les contraintes.

Une autre contrainte des règles FFR est qu’elles ne permettent pas à des joueurs occasionnels de se faire plaisir en ne jouant qu’une mi-temps par exemple sans pénaliser l’équipe. Ni à un joueur de sortir se soigner ou se reposer et d’entrer à nouveau. Pourtant avec un niveau de joueur occasionnel c’est un confort qui fait réellement la différence. C’est pour cela que la FFSE s’est inspiré des règles folklo. Une feuille de match peut inclure jusqu’à trente joueurs. De plus un joueur peut à loisir entrer en jeu, sortir puis entrer à nouveau.

Parfois, seulement quelques minutes de jeu suffisent !

Au XV de la Crampe notre politique est de ne pas recruter trop de joueurs afin que les feuilles de matches ne se composent pas de plus 20 à 25 joueurs. Nous essayons aussi d’éviter le turnover systématique et de doser les entrées et sorties afin que les joueurs puissent rester dans leur match. Ainsi tout le monde peut être sûr de jouer au moins une mi-temps s’il fait le déplacement pour un match, voire plus en fonction de sa forme, de son poste et du cours du match. Et nos gros profitent des mêlées pour reprendre leur souffle et enchaîner les accélérations, enfin, faut-il encore qu’ils le puissent !

Pour tout savoir sur les règles des compétitions et du jeu lisez le règlement du challenge national de rugby.

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Jouer au rugby dans un club FFSE à Paris

Lorsque recherchions notre cadre idéal pour jouer au rugby à Paris et que nous étions sur le point de créer notre club amateur nous avons fait la connaissance d’une compétition de rugby amateur appelée challenge national de rugby organisée par la Fédération Française de Sport d’Entreprise, FFSE pour les intimes.

Pour jouer au rugby à Paris après nos années de rugby universitaire nous avions trois choix principaux : rechausser nos crampons dans nos clubs de jeunesses, à Paris; le SCUF, le Massif, le PUC ou le RCP XV notamment, tous affiliés à la FFR, ou alors nous inscrire dans une équipe de la fédération folklo dans laquelle il n’y a pas d’arbitrage officiel, ou bien encore nous inscrire dans un club à la FFSE.

Challenge National de Rugby par la FFSE

Le choix a été simple, comme nous ne souhaitions pas la rigidité du cadre d’un club FFR ni jouer complètement à l’arrache avec la fédération folklo: nous avons choisi la FFSE et créé notre club !

Jouer au rugby dans un club affilié à la FFSE

En 2010 la FFSE a créé le challenge national de rugby et une structure qui permet à plus de 60 clubs de jouer dans une compétions de niveau amateur. Pour encadrer les matches la FFSE recrute des arbitres de la Fédération Française de Rugby (FFR) et de la Fédération Française de Sport Universitaire (FFSU) chaque année. L’arbitrage est la clé du succès de la FFSE. Il permet de garantir qu’un match ait lieu dans de bonnes conditions, fait respecter le règlement de la compétition, les règles du jeu et l’esprit de la FFSE. Au rugby, contrairement à d’autres sports, comme le football où il plus facile de s’auto-arbitrer, on peut même dire que la présence un arbitre compétent est fondamentale pour apprécier un match. La qualité de l’arbitrage est aussi importante. C’est pour cela que les arbitres de la FFSE suivent des stages et des réunions techniques.

Après deux biscottes on sort le petit rouge !

Le second élément pour apporter un cadre idéal à la pratique du rugby est la possibilité d’être couvert par une assurance. On ne s’en sert que quand les cas sont désespérés, mais au rugby cela arrive parfois. Et puis, une assurance cela apaise souvent bien des mamans !

Enfin pour garantir la qualité d’une compétition il faut également gérer la logistique. Comme tous les clubs n’ont pas de stade réglementaire pour jouer un match de rugby la fédération emprunte des stades homologués aux quatre coins de l’île-de-France en fonction de l’adversaire rencontré.

Grâce à toutes ces mesures la FFSE a dépassé les autres fédérations folklo en nombre d’adhérents et même chipé des équipes à la FFR (ligue Corpo) ! Et cette arrivée massive de nouvelles équipes n’est pas près de s’arrêter.

Depuis 2014 le challenge national de rugby est passé à 7 divisions afin de répartir encore mieux les niveaux des équipes. Chaque année les clubs sont répartis dans une phase de brassage où ils jouent 5 matches contre des équipes de niveaux sensiblement équivalent puis sont reversés dans une division avec 7 à 13 clubs qui ont eu des résultats similaires. A ce moment débute une phase régulière de championnat où toutes les équipes se rencontrent. Puis enfin les phases finales ont lieu en juin, les huit meilleures équipes se rencontrent en fonction de leur classement comme en TOP14.

En 2014 le XV de la Crampe était à deux points de se qualifier en demi-finale et en 2015 l’équipe a perdu après avoir mené 15-0.  Avec une cohésion d’équipe qui croit et qui commence à arriver à maturité nous sommes très confiants pour passer au moins ce tour les prochaines fois et tenter de décrocher notre premier titre !

Fin 2014 après notre défaite en quart de finale dans un match indécis jusqu’au coup de sifflet final.

Voir les résultats de notre poule 2014/2015.

La FFSE grandit et propose de plus en plus d’activités. En plus d’une coupe regroupant les clubs de toutes les divisions elle organise aussi un tournoi de rugby à 7 en fin de saison, un championnat de rugby à 7 féminin et un voyage avec une sélection de barbarians en Islande ! Ces nouveautés permettent de démocratiser la fédération et donnent une réelle alternative au rugbymen qui veulent avant tout se faire plaisir !

Vous souhaitez en savoir plus sur la FFSE ? Lisez l’interview du fondateur, dirigeant et référent de l’arbitrage de la FFSE, Yves Dubuc.

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Un club de rugby à la cool à Paris

Qu’est-ce que ça manque… le parfum des avants-matches dans les vestiaires, le goût du premier plaquage, la sensation unique de réussir un crochet balle en main, la chevauchée vers l’en-but avant de se faire rattraper par une cuillère, le plaisir de chiper la balle dans un regroupement au nez et à la barbe des gros adverses et de partir plein fer s’empaler sur l’ailier de 60 kilos qui nous fait face, puis, enfin, profiter du bruit de la première bière qu’on décapsule après le coup de sifflet final…

Où trouver un club de rugby amateur à Paris ? Où jouer au rugby pour le fun ?

Nous sommes chaque année plus nombreux à nous poser les mêmes questions ! Car contrairement au football on ne peut pas descendre au coin de la rue et jouer une partie à cinq contre cinq sur la place du marché avec des copains de tous niveaux… Et il n’est pas non plus facile de reprendre l’entrainement avec le club FFR de nos débuts, où des brutes de 120 kilos qui poussent plus de 100 kilos au développé couché n’ont pas arrêté le rugby depuis notre adolescence et se sont reconvertis au centre après être passé par toutes les lignes du pack !

Les matches de fédéral ce n’est pas pour tout le monde !

15% de crampes aussi !

Le rugby est un superbe sport mais avant de pouvoir en profiter pleinement faut-il trouver le cadre idéal : un club proche de chez soi, à son niveau même quand on n’est pas, ou plus, un athlète de haut niveau, le tout en étant entouré de quelques très bons joueurs, pour participer à des compétitions avec des arbitre officiels, des assurances etc… Sans oublier un truc important : des gens sympas !

C’est en faisant ce constat qu’un jour nous avons décidé de créer le XV de la Crampe et que nous nous sommes inscrits à la FFSE. Avec la FFSE nous pouvons participer à des compétitions officielles avec des règles adaptées et un niveau de joueurs du dimanche, le tout dans une ambiance au top !

Au XV de la Crampe nous nous entraînons une fois par semaine dans le centre de Paris et nous jouons des matches environ deux fois par mois. Soit un rythme qui convient parfaitement à nos contraintes personnelles et surtout professionnelles.

Un équilibre parfait avec votre vie professionnelle comme pour Arnaud, notre mentor à tous.

Vous voulez connaitre la FFSE, les compétitions, les règles et nos adversaires ? Cet article est le premier de notre série d’articles qui raconte le parcours du XV de la Crampe depuis sa création.

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